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Texture d'arbre

D'où je vous parle...

Mon approche

Les lois  fondamentales, celles du vivant et de la Nature sont au cœur des parcours initiatiques que je propose.

L’initiation est, pour moi, le processus qui associe l'expérience (l'action) à la prise de conscience de son enseignement.

Mes propositions sont inspirées de "la Nature" autour de nous et de "la nature" de chacune des personnes engagées dans les parcours que je propose.

La Nature sauvage est notre culture initiale : pour moi, elle est un point de départ pour trouver notre place la plus juste au sein d’un groupe, au sein du Monde.

J'accompagne chaque individu et chaque collectif engagé sur ce chemin à tisser les liens de conscience entre les expériences vécus et leurs enseignements.

J'ai rassemblé les principes du vivant et certains enseignements initiatiques pour tenter d'honorer l'écologie d'une transmission en conscience : l'éducation initiatique - des peuples d'hier à l'humanité de demain.

Associer les termes "éducation" et "initiatique" s'apparente à un pléonasme. Mais, j'aime l'idée qu'associer ces deux termes nous invite à prendre appui sur les processus et rituels initiatiques ancestraux pour les adapter à la conscience actuelle et aux enjeux éducatifs de demain.

Ancre Nature

Mon rapport à la Nature

Mes premiers souvenirs liés à la Nature remontent à l’âge de 8 ans : enfance en milieu rural, plutôt éloigné de la nature sauvage. Les parties de pêche ou les cueillettes de champignons avec mon papa sont mes principales relations avec la nature sauvage. Fasciné par la nature exotique, toute mon enfance, j’accumule des connaissances théoriques sur les animaux, les oiseaux, les réseaux trophiques, les écosystèmes.

 

Mon adolescence est plus urbaine. Nous habitons la banlieue dijonnaise. Mes études sont tournées vers l'écologie. Je me souviens passer mes week-ends et mes temps libres dans des errances solitaires sur les plateaux calcaires proches de Dijon, des zones naturelles abandonnées et sauvages. Sans le savoir, j’explore les terrains sur lesquels, animateur débutant, j’amènerai les premiers groupes d’enfants que j’accompagnerai plus tard.

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Après l’obtention du BTS d’éducation à l’environnement et mon premier poste, je m’installe à Toulouse.

Nouveau plongeon dans la vie urbaine. J’entre en contact avec la permaculture qui devient pour moi, à l'époque, un ensemble de techniques utiles en cas d’effondrement de la société. La prise de conscience de ma totale incapacité d’être autonome me conduit à fuir la ville et à m’installer dans la Drôme.

Pour vivre heureux, vivons cachés ! Avec Céline, nous allons être les gardiens de Beauchouse pendant 10 ans, une ferme au cœur de 60 hectares de nature sauvage et préservée. J’expérimente la permaculture au quotidien et mon rapport à la complexité du vivant sauvage s’apaise et me fascine.Je quitte le métier d’éducateur pour me consacrer pleinement à la permaculture et à ma recherche de vie collective en autonomie. Avec Céline, nous accueillons notre premier enfant, Gabin. Deux et cinq ans plus tard, Mélisse et Tom nous rejoindrons. Nous découvrons la parentalité et je ressens beaucoup de joie et de quiétude à l’idée d’accueillir nos enfants dans ce milieu très proche de la nature. Pour assurer nos revenus, je deviens indépendant et amène mon expérience de la permaculture, à la manière d’un consultant.

Jean-Claude Catry et Ingrid Bauer m'accompagnent pendant plus de 3 ans dans l’exploration de routines de connexion (place médecine, arts de vie sauvage, pistage animalier…). ET je découvre le mentorat en nature qui me permet d’expérimenter cette approche tout en ayant le sentiment de me relier aux pratiques ancestrales des peuples indigènes.

Aujourd’hui, je me consacre presque exclusivement au processus initiatique dans l'éducation. Mes liens à la nature sont devenus indissociables d’une recherche de développement de conscience, d'établissement de rites qui m'accompagnement et nous accompagnent vers une certaine spiritualité.

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Ancre transmiton

Mon rapport à la transmission

J’ai le souvenir que ma scolarité était vraiment fluide et facile jusqu’au lycée. Uniquement motivé par la biologie et l’écologie, je m’engage péniblement dans le cursus scientifique : je ne rencontre pas de difficultés de compréhension ; c’est la motivation qui me manque. Au final, je redouble deux fois pour, en plus, échouer à ma première tentative du Bac !

La seconde tentative du bac se fera par correspondance. En parallèle, je goûte aux joies des jobs intérimaires. La découverte de travaux aliénants est un déclic : je souhaite faire un métier qui me nourrit pleinement. Je découvre l’animation : j’aime essayer d’éveiller et de nourrir la curiosité des enfants. Je m’engage dans le cursus BAFA qui va, littéralement, changer ma vie.

Je découvre que l’animateur peut avoir un impact éducatif certain s'il s'appuie sur les centres d’intérêts et les singularités des enfants. La formation BAFA me permet de découvrir et d’ancrer en moi une posture pédagogique dite « active ». 

Par contre, sur le terrain, c’est la désillusion. Les pratiques d’animation ressemblent à celles que je vivais “enfant” : On me propose d’occuper les enfants et de les “parquer” dans des activités.

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Déçu, je m'engage encore plus et je deviens rapidement formateur socio-éducatif, puis directeur de centre de vacances. En plus des enfants, les adultes deviennent aussi une cible pédagogique. Je demande aux équipes d’encadrements avec qui je travaille de respecter le rythme naturel de chaque enfant. J’impose aussi de rompre avec l’occupationnel pour permettre aux jeunes d’apprendre sur la base de leurs intérêts. Les enfants vivent des séjours très enrichissants sans qu’il n’y ait d’accident, de maladies (signes souvent d’un rythme un peu trop rude et imposé par le collectif). Mais les équipes d’animation sont déstabilisées par mes exigences pédagogiques. Ma posture pédagogique avec les enfants est éprouvée. Avec les animateurs, c’est plus discutable. Mais comment peut-on incarner une posture si, en tant qu’adultes, on n’en a pas bénéficié, on ne l’a pas vécu ou expérimenté ?

J’entame alors une bonne série d'études qui vont m'aider à me rendre compte que c'est souvent plus le "contenant", la pédagogie qui m'intéressent. Les contenus sont, pour moi aussi, des prétextes au service d'une attitude. Les compétences naturalistes acquises en BTS éducation à l’environnement seront équilibrées par mes explorations en tant que formateur socio-éducatif et directeur de centres de vacances.

Mon discours et ma posture envers les adultes que j'accompagne s'affine. Ma posture pédagogique consistant à proposer aux adultes de s’appuyer sur leurs passions pour “apprendre l’animation” leur permet de vivre eux-mêmes la posture pédagogique active.

La formation me donne accès à des théories : les courants pédagogiques, l’éducation nouvelle, etc. Ma curiosité augmente et  je m’engage 4 ans dans un cursus universitaire sciences de l’éducation. Ces apports, en plus de satisfaire ma gourmandise théorique me permettent de mieux comprendre les rapports entre mes postures et les publics que je côtoie.

Je poursuis mes expériences éducatives sur le terrain : auprès de publics en difficultés, dans le monde de l’initiation sportive et, je commence aussi à proposer mes services en tant qu’intervenant spécialisé (courants pédagogiques, éducation aux médias, éducation à l’environnement).

A mon arrivée dans la Drôme, je m’engage dans établissement de « la dernière chance » pour collégien et lycéen. Le rapport enseignant-élève est assez violent. Les enseignants usent bien souvent de la menace de l’exclusion avec les élèves qui les dérangent. Pendant mes 3 ans d’exercice, je vais progressivement tenter de changer le rapport de force élève/adulte en misant sur la confiance, elle-même s’appuyant sur la valorisation des projets des élèves.

Je me consacre ensuite pleinement à mon rôle de papa et je propose mes services en lien avec mon nouveau centre d’intérêt : la permaculture. Pendant 10 ans, je propose de faciliter et  d’accompagner les projets des personnes qui, face à la nouvelle voie proposée par la permaculture et toutes ces informations, n’arrivent plus vraiment à avancer sur leur terrain.

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En 2018, je découvre le film « L’autre connexion, une école dans la nature sauvage » qui m’amène à m’engager dans la formation « L’appel du mentor » pendant 4 ans.

Pour moi, le mentorat est une démarche inspirée du vivant qui s’appuie sur une dimension pédagogique aussi subtile que puissante. Mes curiosités sur l’éducation connaissent alors un nouveau souffle. Le mentorat amène une nouvelle dimension à mes connaissances et mes expériences pédagogiques.

J’expérimente cette posture auprès des enfants, des adolescents, des adultes et des familles. Je suis engagé dans de multiples propositions : accompagnement “pleine nature” hebdomadaires d’enfants, mentorat privé, stages d’arts premiers, séjours familles, cycles à distances pour parents.

Aujourd’hui, j’explore le processus initiatique et, nourris de toutes ces expériences et enseignements, je m’engage dans la recherche et la transmission qui relient éducation, connexion et conscience collective.

Ancre dynamique

Mon rapport à la conscience collective

Je suis d’une nature très sociable. J’ai même eu longtemps la fâcheuse tendance à plutôt m’adapter au groupe qu’à réellement m’écouter, pour être sûr d’être intégré. Lorsque j’ai travaillé dans l’animation socio-éducative, je baignais dans un univers très collectif où j’avais un vrai sentiment d’exister, d’être reconnu.

Mes premiers essais sur les dynamiques de groupe se déroulaient sur les centres de vacances sur lesquels je travaillais auprès des publics d’enfants et d’adolescents. L’enjeu principal était de naviguer entre la vie collective et le respect de la place et du rythme de chaque individu: réussir à créer une synergie de groupes chez les jeunes enfants ou, au contraire, transcender l’identité du groupe des adolescents pour faire émerger leur singularité.

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Après un court passage dans des univers survivalistes et militants, je découvre la permaculture qui me permet de prendre conscience de l’importance d’incarner nous-mêmes tous les changements que nous souhaitons pour le monde. Un des principes forts de la permaculture est d’« intégrer plutôt que séparer ».

Entre amis fans de cette démarche, nous essayons d’appliquer la permaculture à notre propre dynamique. La démarche du rêve du dragon nous soutient dans notre élan et, progressivement, une dynamique collective s’installe : entraide, monnaie alternative, diffusion et ouverture de notre collectif, temps de célébration. Nous formalisons notre organisation avec la création d’un association : Graine Alternative. Cette expérience collective de 3 ans me permet alors d’essayer de modéliser humblement les ingrédients des dynamiques collectives résilientes.

Je propose mes services de facilitation à celles et ceux qui souhaitent « changer de vie », se regrouper en habitats collectifs, ou encore créer des organisations basées sur les lois du vivant. Je m’appuie sur le Précieux Facteur Humain (en référence au PFH de Pierre Rabhi) pour permettre aux groupes d’innover en s’appuyant sur les singularités de chacune et chacun.

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Je reprends à mon compte des techniques (gouvernance partagée, intelligence collective, advice process, …) et je propose aux groupes d’accentuer leur travail sur la valorisation des places de chacune et chacun dans les collectifs. Nous abordons ainsi plus sereinement certains nœuds récurrents : les divisions homme/femme, les modes décisionnels verticaux/horizontaux, les entrées-sorties d’énergie comme l’argent, l’équité/l’égalité, l’équilibre dans les priorisations… 

L’arrivée de mes 2 premiers enfants m’incite à ralentir mes accompagnements.

 

Je découvre alors le mouvement 8 shields grâce au mentorat de Jean-Claude Catry et Ingrid Bauer. Le modèle 8 shields se décline en 512 éléments culturels basés sur les modes de vie des communautés ancestrales. Je suis séduit par la puissance éprouvée de ces organisations humaines et tout l’outillage « moderne » propre aux dynamiques collectives me paraît alors dénué de sens. 

J’apprécie particulièrement que les sagesses ancestrales accueillent notre modernité, ses blessures et ses dysfonctionnements. Il n’est plus question de faire mieux ou de faire contre. J’intègre progressivement ces dynamiques basées sur la tolérance et une incroyable capacité à “intégrer plutôt que séparer” en proposant de trouver ensemble l’unité dans la diversité.

Après les avoir éprouvés par et en moi-même, j’intègre désormais à mes propositions d’accompagnement des routines et des rituels de connexion propres aux 8 shields. Cette dimension sacrée amène plus d’humilité, plus de profondeur et d’efficacité que les approches technicistes des outillages modernes liés aux organisations collectives.

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Plus récemment encore, en m’engageant dans un accompagnement avec Cristallin Toullec (IRESOI), je chemine vers une dimension spirituelle qui m’amène à connecter une approche thérapeutique à mes accompagnements. J’explore la pratique du miroitement, outil puissant qui permet à chacune et chacun de contacter sa meilleure place dans un groupe. Ce travail de développement personnel n’est possible qu’avec le soutien d’une équipe. Chacun des membres s’engage donc sur la voie de la compréhension, de l’acceptation et de l’engagement. Le groupe avance conjointement en conscience et permet à toutes et tous de se révéler à lui-même, dans ses dons, dans son élan mais aussi dans ses blessures.

Le processus de miroitement et la sphère unitaire d'identité chers à l’IRESOI me permettent d’assumer chaque jour un peu plus ma posture la plus alignée. Et, bien-sûr, mes propositions s’affinent et me permettent de ressentir de plus en plus de détermination.

Je propose aux gens qui me font confiance de relier leurs expériences de connexion (à la nature, à soi et aux autres) à des clés de compréhension qui permettent à toutes et tous de vivre des processus initiatiques et donc, de s’engager sur le chemin d’un éveil de conscience individuel et collectif.

Passion transmission
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